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"Le développement de l'agriculture en ville"

23 mai 2014

Conclusion

 

L'agriculture urbaine est une nouvelle façon de produire des légumes tout en limitant la destruction des espaces agricole en campagne. Les villes sont de plus en plus ouverte à cette méthode car elle permet de produire proche des consommateurs et proche des employer. Les jardins collectifs sont principalement installés pour permettre des rencontres et la découverte de l'agriculture pour certain.

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15 mai 2014

Et pourquoi pas jardiner sa ville!

Pourquoi ne pas faire sortir les plantes potagères des jardins et les emmener pour une promenade en ville ? Ruelles, « trous d’arbre », terrains en friche : la ville regorge de surfaces de terre non exploitées.

On voit des « trous d’arbre » qui sont de plus en plus enjolivés de plantes ornementales ? Pourquoi ne pas profiter de ce type d’espace pour aussi mettre les plantes maraîchères. Même si il n'y aura pas une récolte abondante, c'est un geste symbolique qui démontre que la production alimentaire en ville, c’est possible partout !

Dans l’arrondissement Ville-Marie l’organisme Sentier Urbain se « spécialise » dans le verdissement des terrains temporairement inutilisés. L’organisme établit des ententes avec les propriétaires de ces terrains avant d’y implanter des jardins de toutes sortes. Ces espaces ne produisent pas de récoltes, mais on y retrouve des plantes médicinales et des installations de compostage. ce qui démontre bien leur potentiel « productif » d’un point de vue agricole.

À l’été 2011, sur la rue des Écores (Rosemont Petite Patrie) un groupe de citoyens, appuyés par leur Éco-Quartier et leur arrondissement, ont remplacé la bande de béton longeant leur trottoir par un espace végétalisé.

Depuis la fin des années 1990, les « ruelles vertes » se multiplient à Montréal. Il s’agit de ruelles où l’asphalte a été partiellement retiré pour permettre la plantation. Le plus souvent, on y retrouve des plantes indigènes, des arbustes et des plantes grimpantes.

La transformation de ces espaces bétonnés en ilots de verdure est réalisée par les résidents avec le soutien de leur Éco-Quartier local.

Une autre manière d’augmenter le potentiel agricole de la ville est d’intégrer les plantes maraîchères aux aménagements réalisés par les services municipaux.

Pour aller plus loin : http://agriculturemontreal.com/jardiner-sa-ville

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Jardiner sa ville

8 avril 2014

L'agriculture sur les toits

 

 

Situé sur un plateau de Seine-Saint-Denis, le territoire de Romainville est à proximité de la ville de Paris.

Cette cité HLM Marcel Cachin à subit plusieurs rénovation et aménagements durant les dernières années pour intégrer le quartier au centre ville. Aujourd'hui le projet sur cette cité est de faire un ferme adaptée à l'architecture des bâtiments déjà existant. Elle est portée par un portique qui enveloppe le bâtiment existant. Cette ferme est un bâtiment agricole mais ressemble à une serre classique.

On accède à la ferme au rez-de-chaussée , au niveau des locaux techniques. Elle se situe face au parc et la prairie centrale et directement connectée aux équipements publics : la maison de l'enfance et la médiathèque. Il y a aussi une large entrée pour tout les matériels agricole nécessaire et le passage de la terre. Au sous sol au même niveau que les caves des habitations on trouve des salles d'eau et des local de stockage de l'eau et de la terre ainsi que le local ordures.

Au premier niveau, on y trouve les chambres froides, un local de transformation et de conditionnement, un stock de consommables ainsi qu'un local d'entretien du matériel. Au niveau supérieur, sont organisés la pouponnière, le stock de produits dangereux, la miellerie, ainsi qu'un coin repas, un bureau et un vestiaire.

L'espace dédié aux cultures est divisé en trois zones sous serres en polycarbonate, chacune sur le toit d'un bâtiment différent. Les serres sont constituées de poutres et poteaux métalliques légers. Les cultures choisies nécessitent trois environnements climatiques différents en hiver permettant de cultiver différents légumes toute l'année, sans interruption. C'est pourquoi, les trois serres sont chauffées en hiver à des températures différentes : 8° C pour la serre sur le toit du bâtiment Cb, 12° C pour la serre du bâtiment Da, et 18° C pour celle du bâtiment Db. Elles sont toutes trois reliées par des passerelles en caillebotis.

Dans les serres, les cultures sont organisées sur deux niveaux et poussent en terre dans des bacs selon la technique Courtirey. Les dimensions des bacs et leur espacement ont été calculés de manière à permettre à la lumière d'y pénétrer sans gêner la croissance des fruits et des légumes. L'espacement entre les bacs permet à l'agriculteur de se déplacer dans les allées et d'y faire passer un chariot de travail. Ponctuellement, des élargissements dans les circulations autorisent d'y faire stationner les chariots et d'y ranger le matériel de travail. Au niveau bas de la ferme, un jardin filtrant par serre est aménagé pour filtrer l'air extrait des VMC des logements au dessous.

Chaque serre dispose de deux niveaux de cultures. Le niveau supérieur est toujours accessible par l'escalier hélicoïdal et la cage d'ascenseur de l'entrée, au bout du bâtiment Da. De plus, chaque serre dispose de sa propre cage d'escalier, évitant ainsi une perte de temps lors des déplacements.

Les consommations énergétiques des serres sont optimisées grâce au choix d'une enveloppe thermique performante, de la mise en place d'écrans thermiques mobiles, d'un ordinateur central pour la gestion de l'énergie et du climat intérieur des serres, des températures de consigne différentes pour chaque serre, de la diminution des infiltrations d'air, de la récupération des eaux pluviales et d'un stockage d'eau chaude.

 

La réunion d'une ferme et de logements dans un même bâtiment encouragerait sans aucun doute les échanges entre ces deux programmes. Ainsi, alors que la ferme prévoit un traitement de l'air extrait des VMC, elle produit des fruits et légumes consommables directement sur place par les habitants, selon un système de vente à définir (paniers, AMAP, marché...).

Pour aller plus loin: http://www.lua-paris.com/fr/les-projets/agriculture-urbaine/item/326-une-ferme-sur-les-toits-a-romainville

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8 avril 2014

Un mini potager

C'est un mélange de plantes potagères, aromatiques et mellifères, d’arbustes à fruits, de grimpantes parfumées ou comestibles, sélectionnées essentiellement parmi des variétés vivaces et rustiques. Les végétaux des mini-potagers sont produits localement par des horticulteurs ou pépiniéristes bio ou en agriculture raisonnée. Ils sont associés de façon bénéfique pour une croissance optimale, avec l’idée de privilégier des plantes économes en eau et de faire découvrir des variétés anciennes, peu répandues ou originales.

des techniques de jardinage naturel :

  • du compost bio, réalisé localement à base de compostage de déchets verts, et de lombricompost pour favoriser l’enracinement et la croissance des plantes,

  • un paillage naturel pour limiter l’évaporation, protéger et nourrir le sol en douceur (coques de fèves de cacao),

  • un semis d’engrais verts (phacélie, luzerne, épinard, trèfle…) pour enrichir le sol en azote, apporter une note sauvage à votre mini-potager et profiter sur votre balcon des floraisons appréciées par les insectes,

  • des interactions bénéfiques entre végétaux (plantes compagnes).

On utilise des sacs de culture souples en géotextile à poser ou à suspendre, perméables à l’eau et à l’air, résistants aux UV et au froid, imputrescibles, de taille et de forme variées pour s’adapter à tous les petits espaces urbains.

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Pour aller plus loin : http://www.natureetpotagerenville.fr/cest-quoi/

8 avril 2014

Les jardins partagés

D’où vient cette idée ? Issue du mouvement des jardins familiaux (anciennement jardins ouvriers), ce principe émerge dans le Nord des Etats-Unis avec les « community gardens » dans les années 1970. Ce mouvement inspire petit à petit le 1er jardin communautaire en France (à Lille) en 1997. Aujourd’hui il existe un large réseau de jardins partagés en France : le jardin dans tous ses états. A Brest il existe déjà de très nombreux jardins partagés depuis 1998 (23 jardins partagés en 2007), regroupés au sein de l’association « Vert le jardin ».

C’est quoi un jardin partagé ? Les jardins partagés sont des « jardins collectifs ouverts sur leurs quartiers, cultivés par ses habitants qui pratiquent un jardinage respectueux de l’environnement ». Ce sont des jardins de « cultures » dans tous les sens du terme. C’est un lieu de convivialité, et de rencontre. On y partage l’espace, un projet, des activités, les saisons, les récoltes, du temps.

Comment ça fonctionne ? C’est un jardin où suivant les projets il peut y avoir des parcelles individuelles ou bien une seule parcelle cultivée en commun, ou bien les deux ! C’est un espace public où chacun est libre d’entrer (selon des horaires fixes d’ouverture et lorsqu’un membre du jardin s’y trouve). Pour y cultiver il faut signer une charte afin de veiller au respect de l’environnement.

Mais c’est aussi un lieu où on peut proposer des animations pédagogiques pour les plus jeunes, des visites à thèmes, des expositions d’art en plein air, des petits concerts, des débats, des repas de quartier...

Pour aller plus loin : http://rade-de-brest.infini.fr/projet-de-jardin-partage-a-st.html

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1 avril 2014

L'apiculture en ville

  A Montréal on dénombrait en 2012 environ 165 ruches, dont les deux tiers sont situés en zone périurbaine. Ses ruchers distribués sur l’ensemble du territoire de l’île de Montréal sont portés par des citoyens, des groupes communautaires, tous apiculteurs urbains qui ont à cœur la biodiversité. Ses ruches représentent une production de plus de 3 tonnes d’un miel exceptionnel. Dans les miels urbains, on trouve des traces de plus de 25 espèces de plantes dont le framboisier, le cerisier de Pennsylvanie, le pommier, le trèfle, mais aussi le Tilleul, la vesce jargeau, la vigne vierge. On y trouve aussi du pollen de nombreuses herbacées telles que le millepertuis et des linaires.

  Si l'apiculture n'a jamais vraiment quitté les villes, depuis le milieu des années 2000 on assiste au retour massif de cette pratique dans la plupart des grands centres urbains. Depuis ce temps, de nombreux ruchers urbains voient le jour chaque année. Ainsi, de nombreuses villes comme Paris, New York, Toronto et Londres bourdonnent par la présence de millions d’abeilles sur leur territoire.  

Pourquoi pratiquer l'apiculture en ville? 

  L'apiculture urbaine s'inscrit dans un mouvement mondial pour la sauvegarde de cette espèce si importante à notre agriculture et dont la survie apparaît de plus en plus menacées.  Les butineuses semblent trouver leurs aises dans les écosystèmes urbains qui se caractérisent par une grande diversité de plantes mélifères et une utilisation de pesticides souvent inférieure à ce que l'on observe dans les écosystèmes agricoles. Par leur travail de pollinisation, elles contribuent en contrepartie à la reproduction des végétaux et à l’abondance des récoltes urbaines.  

  Mais ce n'est pas tant parce que la ville constitue un refuge pour les abeilles que l'apiculture urbaine peut contribuer à la sauvegarde de cet insecte. C'est surtout parce que cette pratique est une occasion de sensibiliser les populations urbaines aux causes du déclin des abeilles, de rebrancher les urbains à la source de leur alimentation, de transmettre des savoirs en apiculture et de promouvoir la biodiversité. Le tout en produisant du miel.

Une pratique à développer avec soin 

  L’apiculture présente donc de multiples bénéfices pour les communautés urbaines, mais certaines précautions méritent d’être considérer pour optimiser ses potentiels et réduire ses risques. Il importe notamment d'acquérir les qualifications requises pour assurer un suivi adéquat des colonies d’abeilles et minimiser les risques liés à la pratique (propagation de maladies entre ruchers, comportements agressifs et essaimage). L'apiculture n'est pas une pratique dans laquelle il est suggérer de se lancer sans formation, surtout en milieu urbain.

Par ailleurs, il est difficile de déterminer le nombre de ruches le territoire urbain peut accueillir tout en garantissant un provision de pollen et de nectar suffisant aux besoins des abeilles et autres insectes pollinisateurs. Il semble donc pertinent de développer le "parc" de ruchers montréalais de façon progressive et coordonnée. La carte des ruchers de Montréal est un outil pouvant faciliter cette coordination entre apiculteurs en permettant d'évaluer la densité de ruches par secteur. La coopérative miel de Montréal a également pour mission de travailler à la concertation entre les différents projets. La bonne vieille observation empirique fait également partie de la recette gagnante. 

À nous d’agir !  

L'apiculture urbaine est donc une invitation lancée aux populations urbaines à prendre part au mouvement de sauvegarde des abeilles. Les résidant-e-s des villes peuvent s'engager dans cette cause en développant des projets d'apiculture ou en cultivant une diversité de plantes mélifères dans leurs jardins, plate-bandes, "carrés d'arbre" et jardinières. Mais c'est surtout en invitant les urbain-e-s à questionner globalement les pratiques agricoles et de gestion de l'environnement nuisibles à la santé des abeilles que l'apiculture urbaine est porteuse de changement.

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ruchers sur le toît d'un immeuble à Montréal

 Pour aller plus loin : http://agriculturemontreal.com/apiculture-urbaine

20 mars 2014

Edito

 

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De nos jours l'alimentation prend une place très importante. Dans les villes il y a différentes façon de se nourrir comme aller dans un restaurant, cuisiner chez soi, prendre un sandwich et manger au travail (etc). L'agriculture prend aussi de plus en plus d'ampleur dans les villes avec des jardins sur les toits, des bâtiments agricole, des fermes urbaine, des façades entière recouverte de végétaux. La nature arrive petit à petit en ville.

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